En remontant un vallon encaissé à la recherche d’un sosie d’une montagne emblématique dans le monde entier, un petit tronc déchiqueté attire l’attention par sa crête particulière. une parois lisse vient buter su la ligne horizontale du sommet alors que l’arrête sommitale se prolonge en retrait sur un niveau moins élevé.
La position allongée est la plus favorable pour appréhender ses dimensions et ses courbes! Les mains frôlent les limites de la belle face et se rejoignent au sommet en époussetant les quelques éléments délités qui menacent de tomber dans le champ de la caméra.
Le Cervin recherché s’est un peu transformé au passage. Pas forcément à son désavantage je dois dire. En laissant aller les sensations, il est possible de visualiser la silhouette de son compère plus au sud et à l’est aux confins de l’Engadine et de l’Italie.
L’angle de vue qui s’impose petit-à-petit permet de visualiser l’arrête nord et d’imaginer les premiers essais d’adhérence en chaussettes de laine effectués par son futur dominateur.
C’est loin près de chez moi !