Un ancien tronc gris tout patiné posé dans le pâturage à quelques mètres de sa base, foudroyée il y a déjà bien longtemps, attire le regard sans qu’une image plus précise s’impose. Au fil des passages successifs sur ce chemin, une quasi-certitude de pouvoir faire une image s’installe. Il faudra encore un peu de temps et bien des essais pour poser la bonne perspective sur le capteur.

La scène fait quasi trois mètres de profondeur. Un grossissement raisonnable est nécessaire pour conserver cette impression d’amplitude. Chaque photo amènera une toute petite partie de la zone de netteté si bien que quelques dizaines d’images seront nécessaires.