Les jours se sont allongés irrésistiblement et l’air est encore frais en cette fin de mois d’avril. Le sommet de l’arrête se rapproche alors que la soleil disparaît en enflammant les derniers sommets encore illuminés.
Il ne faut pas traîner si l’on veut éviter les rappels à la lumière de la frontale et les joies des cordes qui se coincent dans les fissures sombres.
Dans tous les cas, le bivouac au pied de la tour sera grandiose.
Grande rêverie ce soir en face de cette souche qui change d’aspect à mesure que le regard tourne autour de ses formes multiples.
C’est beau près de chez moi !