En rentrant d’un affût une de fois de plus infructueux, le regard s’attarde sur cette crête dentelée d’une souche d’un arbre mis à terre par les vents violents de cet hiver.
Les lignes de fracture du bois imitent celles, plus lentes issues des mouvements des plaques puis de l’érosion répétée. Un col se dessine entre deux aiguilles. Ils ressemble à tant de ces sommets de couloirs descendus à ski. Sur le moment, c’est le col du diable qui imprègne mes pensées.
Il a fallu un peu d’éclairage pour mettre en évidence tous les couloirs cachés entre ces flammes de granit.
